Quinze préfets, majoritairement des sympathisants du Minjoo, le parti au pouvoir, ont présenté hier une déclaration conjointe qui condamne les propos diffamatoires envers le soulèvement populaire de Gwangju, communément appelé « o il pal », en référence à la date de son amorçage, le 18 mai 1980.
Pour eux, ce mouvement constitue « la plus belle page de l'histoire du développement démocratique du pays », et l'entacher ou le déformer revient donc à nier la Constitution et le régime démocratique.
Le Parti Liberté Corée (PLC), la principale formation de l'opposition, auquel appartiennent les députés auteurs des paroles dénigrantes, ont dit regretté la déclaration en question, critiquant le fait que les préfets s’invitent dans la querelle politique au lieu d'assumer leur propre fonction.
Une proposition de révision de la loi spéciale sur le mouvement de Gwangju a été présentée la semaine dernière à l’Assemblée nationale par 166 élus, soit au-dessus du quorum nécessaire au vote. Or, la commission compétente étant présidée par un député du PLC, le traitement du projet d'amendement s'annonce difficile.