L’agence nationale du renseignement (NIS) a briefé hier l’Assemblée nationale sur les sites nucléaires nord-coréens autres que le principal complexe de Yongbyon. Des sites qui sont, d'après le président des Etats-Unis, à l'origine de l’échec de son sommet de Hanoï avec le leader nord-coréen.
Le patron du NIS a alors annoncé que Séoul et Washington les surveillaient ensemble et de très près. Suh Hoon aurait voulu dire par là qu’il n’y a pas de bases supplémentaires que le gouvernement sud-coréen n’aurait pas identifiées. Il a aussi indiqué que les infrastructures de Yongbyon avaient été mises à l’arrêt à la fin de l’an dernier et qu’aucun signe de remise en service n’avait été repéré.
Concernant le complexe de Bungang, présenté par certains médias comme un nouveau site caché, Suh a affirmé qu’il s’agissait du nom du district administratif où est situé Yongbyon.
A propos de l’éventuel déplacement à Séoul de Kim Jong-un, le directeur des services secrets a dit juger que ce n’était pas une question à discuter à la hâte.