Le dialogue social a fini par payer. Un terrain d’entente a été trouvé entre les opérateurs des plateformes de covoiturage et le milieu des taxis. C’est ce qu’a déclaré hier la présidente du Comité chargé de servir de médiateur dans le conflit.
Selon Jeon Hyun-hee, chacune des parties intéressées a fait une petite concession afin de trouver un accord, bien que celui-ci ne puisse satisfaire entièrement tout le monde.
L’idée clé est d’autoriser les prestations de covoiturage tout en limitant leurs horaires. Ainsi, les plages autorisées seront fixées aux horaires de pointe, à savoir de 7h à 9h le matin et de 18h à 20h, hors week-ends et jours fériés.
Ensuite, il s’agit d’améliorer les conditions de travail des chauffeurs de taxi, par exemple en les salariant alors qu’ils doivent actuellement verser une cotisation journalière à la société qui les emploie. Et le nombre de chauffeurs indépendants devrait être réduit à l’avenir. Les conducteurs du troisième âge seront eux incités à prendre leur retraite.