Dernière nouvelle du conflit à l’Assemblée nationale autour du « fast track », ou « processus accéléré », concernant le traitement de trois projets de loi controversés : la réforme du système électoral, la création d’un organe chargé d’enquêter sur la corruption de hauts fonctionnaires, et la modification des pouvoirs d’enquête de la police et du Parquet.
Le président du Parlement, Moon Hee-sang, a approuvé le remplacement du député Oh Shin-hwan du Bareun-Avenir, la 2e force de l’opposition, par un autre élu de la formation au poste de membre de la commission ad-hoc des réformes judiciaires. C’était une demande du parti de centre-droit, étant donné que Oh avait menacé d’opposer son veto pour le lancement du processus, contrairement à la décision de la formation.
Pour rappel, pour que ce fameux « fast track » prenne effet, les commissions parlementaires compétentes doivent d’abord donner leur feu vert. Cette fois-ci, les commissions ad-hoc chargées des réformes politiques et des réformes judiciaires sont concernées.
Une fois levé ce dernier obstacle, les quatre partis vont tenter de lancer ce processus dès cet après-midi.
Cela dit, le Parti Liberté Corée (PLC), le premier parti de l'opposition qui est le seul à s’y opposer, continue son sit-in dans cinq endroits de l'hémicycle.