Quatre formations politiques dont le Minjoo, le parti présidentiel, et trois partis d’opposition envisagent de reprendre aujourd’hui leurs discussions afin de lancer le processus dit de « fast track » au début de cette semaine, malgré une forte opposition du Parti Liberté Corée (PLC).
Ainsi, les quatre forces politiques tenteront de nouveau de traiter sans délai les quatre propositions de loi, comprenant entre autres la réforme électorale et la création d’un organe d’investigation chargée d’enquêter sur la corruption des hauts fonctionnaires, et ce afin de rattraper le retard législatif à l’Assemblée nationale.
Le PLC reste déterminé à résister à l’adoption du « fast track », qu’il qualifie d’illégal et d’anticonstitutionnel. Le 1er parti d’opposition a déposé une plainte auprès du Parquet contre Hong Young-pyo, le patron du groupe parlementaire du Minjoo, pour violences physiques. De son côté, le Minjoo a annoncé son intention de saisir la justice, accusant le PLC d’avoir enfreint une loi destinée à prévenir la violence au Parlement. Le Parti de la justice a, lui aussi, décidé d’intenter un procès contre les députés du parti conservateur pour entrave à la discussion parlementaire.