Le conflit autour du processus législatif rapide dit « fast track » se poursuit. Le Minjoo, le parti au pouvoir et le Parti Liberté Corée (PLC), la première formation d’opposition ne pourront pas trouver un terrain d’entente durant la session extraordinaire d’avril qui s’achèvera le 7 mai.
Rappelons que ce processus a pour but d’adopter rapidement trois propositions de loi liées à la réforme électorale et à la création d’une agence chargée d’enquêter sur les hauts fonctionnaires.
Le Minjoo a appelé le PLC qui mène une lutte extérieure à revenir à l’Assemblée nationale afin de valider des propositions urgentes concernant les particules fines, les incendies de montages de la province de Gangwon et l'additif au budget.
En revanche, le 1er parti d’opposition réclame l’abandon du « fast track » afin de reprendre les travaux parlementaires.
Dans ce contexte, le patron du PLC Hwang Kyo-ahn a affiché son intention de parcourir le pays afin de rencontrer la population. La crise politique semble loin d’être terminé.