Les chefs de groupes parlementaires des trois principaux partis du pays se sont réunis hier soir dans un café-bar près du siège de l’Assemblée nationale. Il s’agissait de leur première rencontre après que le Parti Liberté Corée (PLC) a lancé il y a 20 jours une campagne extraparlementaire. La première force de l’opposition dénonçait alors la décision par les quatre autres formations de débattre en « fast track » des réformes électorale et judiciaire. Les travaux parlementaires restent donc paralysés.
Lors des discussions menées hier soir de façon décontractée, les chefs de file des trois forces, le Minjoo au pouvoir, le PLC et le Bareun-Avenir, ont affiché leur convergence sur la nécessité de les débloquer au plus vite. En particulier, le PLC a laissé la possibilité de retourner dans l’Hémicycle.
Cela dit, sur le fond, les avis restaient divergents. Le parti présidentiel a souhaité voter en premier lieu le projet gouvernemental de budget supplémentaire. Le PLC a continué de réclamer le retrait de la décision sur le « fast track ». Il a martelé que ce budget devrait être utilisé seulement pour les victimes des feux de montagne dans la province de Gangwon, des séismes à Pohang et pour lutter contre la pollution aux particules fines.