La Cour des comptes vient de dévoiler son rapport sur la certification et le rappel des véhicules. D’après les résultats de son enquête, de janvier 2013 à juin 2018, l'autorité sud-coréenne chargée de la sécurité des transports a recommandé le rappel de quelque 1,06 million de voitures défectueuses au ministère de l’Aménagement du territoire et des Transports. Pourtant, celui-ci a préconisé une simple réparation gratuite aux constructeurs automobiles concernés.
Problème : ce dispositif repose sur l’autonomie des entreprises et ne couvre pas les véhicules ayant dépassé la période de garantie. Au contraire, lors d’un rappel, le service doit être notifié auprès des propriétaires, et le ministère supervise le procédé à chaque trimestre. Du coup, jusqu’à présent, seuls 17,8 % des véhicules ont été réparés. Le conseil a qualifié cette décision d’injustifiée et a exhorté à rappeler le reste.
Ensuite, le ministère est également accusé de négligence lors des incendies en série sur un modèle de la marque BMW. Alors que plusieurs cas ont été rapportés depuis janvier 2015, les responsables du gouvernement n’ont pris aucune action jusqu’à juillet dernier. De plus, ils ont tardé à demander les informations prouvant le défaut de l'équipement incriminé. Des informations qui étaient prêtes bien auparavant. Le constructeur allemand avait rappelé volontairement quelque 100 000 unités neuf jours seulement après l’ouverture de l’enquête.