Séoul et Washington effectueront en août une manœuvre conjointe pour évaluer si l’armée sud-coréenne est capable d’exercer le contrôle opérationnel des forces conjointes (Opcon) en temps de guerre. Un contrôle qui relève toujours des Etats-Unis, mais qui doit être transféré à la Corée du Sud en 2020, si tout se passe bien. Le prochain exercice consistera à vérifier ce qu’on appelle l’IOC, acronyme signifiant la capacité opérationnelle initiale (initial operational capability).
La nouveauté tient dans le fait que l’opération sera cette fois-ci conduite sous la forme d’un futur commandement combiné, c’est-à-dire qu’un général quatre étoiles sud-coréen sera à sa tête et son homologue américain occupera le poste de commandant adjoint. Il s’agira en l’occurrence du chef d’état-major interarmées sud-coréen Park Han-ki et du commandant des forces américaines stationnées dans le sud de la péninsule Robert Abrams. Un commandement partagé bien évidemment provisoire.
Afin de procéder à ce test de manière efficace et objective, les deux alliés ont également constitué une équipe conjointe de vérification, qui compte une cinquantaine de membres.
Autre point à noter. La manœuvre en question aura lieu en même temps qu’un nouvel exercice de commandement sud-coréano-américain, baptisé « Dongmaeng 19-2 ».