La Fondation du soulèvement de Gwangju a exhorté la Maison bleue à demander aux États-Unis des documents confidentiels liés au mouvement pour la démocratisation du 18 mai 1980. La Cheongwadae a répondu examiner ce sujet.
L’organisme a évoqué dix rapports rédigés par la Maison blanche, le Pentagone, le Commandement de l’Onu ou encore Kim Yong-chang, l’agent secret aux côtés de l'armée américaine à Séoul à cette époque.
Si le journaliste américain Tim Shorrock a dévoilé un « État des lieux de Gwangju », une grande partie des éléments a été rayée, y compris le nom des agents de renseignements.
D’après des associations civiles, l’ancien gouvernement de Chun Doo-hwan aurait falsifié des informations, et les archives des États-Unis pourraient faire la lumière sur ce massacre. Elles espèrent que les autorités sud-coréennes profiteront du sommet du G 20 ou de la visite de Donald Trump dans le pays du Matin clair prévue fin juin.
La Cheongwadae et le ministère des Affaire étrangères discuteront avec les experts en la matière avant de prendre une décision.