Le patron du Parti Liberté Corée (PLC), Hwang Kyo-ahn, a de nouveau tenu des propos sulfureux, cette fois envers les travailleurs immigrés. Des propos qui ont fait réagir immédiatement les autres formations politiques et les syndicats.

De fait, le numéro un de la première force de l’opposition, conservatrice, a déclaré croire qu’il n’est pas juste de les rémunérer au même niveau de salaire que les sud-Coréens, car ils n’ont apporté aucune contribution au pays du Matin clair, hormis les impôts payés. Dans la foulée, il s’est engagé à faire réviser les législations concernées afin de mettre fin à une telle injustice. Il a dit cela lors d’une rencontre hier à Busan avec les entrepreneurs locaux, qui ont fait part de leurs difficultés.

Les autres formations n’ont pas tardé à y réagir. Elles ont dénoncé une attitude méprisante, alors que la loi sud-coréenne sur les normes du travail interdit toute discrimination salariale envers les travailleurs migrants.

Face à une telle réaction houleuse, Hwang a tenté de lâcher du mou. Il a affirmé avoir voulu seulement dire qu’il faudrait reconsidérer le critère de calcul du salaire minimum. Et d’ajouter que la loi en question doit être respectée.