En dépit de l’ouverture, hier, de la session extraordinaire à l’Assemblée nationale, les travaux n’avancent toujours pas. La raison : le Parti Liberté Corée (PLC), la première force de l’opposition, et les quatre autres partis n’arrivent toujours pas à s’entendre sur le calendrier de la session. Et ce, même au sein des commissions parlementaires présidées par les députés de la formation conservatrice.
Par exemple, le président de la commission de la santé et du bien-être, Lee Myoung-soo, un élu du PLC, a ouvert ce matin la séance plénière. Mais le débat sur les projets de loi n’a pas eu lieu, comme le planning n’a pas été convenu entre les différents partis. Par ailleurs, tous les membres de la commission du PLC ont boycotté la réunion.
Quant à la commission de l’aménagement du territoire, dont l’inauguration était initialement prévue à 10h ce matin, sa présidente Park Soon-ja a claqué la porte en demandant d’abord de fixer le calendrier des travaux.
Dans ce contexte, Lee In-young, le président du groupe parlementaire du Minjoo, la formation présidentielle, a proposé au PLC de rivaliser pour l’adoption des lois bénéfiques à la vie des citoyens.
Dans le camp d'en face, son homologue du PLC, Na Kyung-won, a demandé de mener une enquête parlementaire sur l’intrusion, samedi, d’un bateua de pêche nord-coréen sur le territoire sud-coréen, en affirmant que sa formation allait mettre en place une équipe d’investigation sur cette affaire.