La Cheongwadae a qualifié la restriction des exportations de Tokyo vers Séoul de « mesure de représailles ». Une annonce faite hier à l’issue de la réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC).
Selon la Maison bleue, cette démarche enfreint clairement la réglementation de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et le droit international. Elle est alors prête à déployer tous les moyens pour la levée de ce dispositif, y compris la saisine de l’OMC.
Le ministre des Finances Hong Nam-ki a affirmé être en train d’élaborer une mesure correspondante afin de faire face à cette « rétorsion économique ».
Le bureau présidentiel sud-coréen avait initialement employé l’expression « vengeance politique », avant de nuancer son propos une demi-heure plus tard, invoquant l’erreur d’un officiel. Ce qui laisse entendre que les autorités adoptent une position ferme sur ce dossier, tout en restant prudentes pour éviter une aggravation de la situation. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe avait lui-même parlé de la nature de rétorsion de sa décision dans un entretien.