Le gouvernement, la Maison bleue et des chefs d’entreprise se sont réunis hier afin de faire face aux restrictions sur les exportations de Tokyo, qui concernent trois matériaux utilisés dans les puces et écrans de smartphone. Le vice-Premier ministre à l’économie Hong Nam-ki et le conseiller présidentiel à la coordination politique Kim Sang-jo se sont entretenus avec le vice-président de Hyundai Motor, Chung Eui-sun, le PDG du groupe SK, Chey Tae-won, et le chef du groupe LG, Koo Gwang-mo. Cette discussion visait à échanger leurs avis sur l’insécurité économique.
La Cheongwadae voulait initialement réunir les PDG des cinq plus grands groupes sud-coréens. Or, le vice-président de Samsung Electronics, Lee Jae-yong, et le patron du groupe Lotte, Shin Dong-bin, n’ont pas pu y participer en raison d’un déplacement à l'étranger.
Lee est arrivé hier au Japon, à savoir quatre jours après la mise en place des sanctions économiques japonaises. Sa visite montre la gravité de la situation. L’héritier de Samsung chercherait à assurer un approvisionnement maximal de ces matériaux dont dépend la production de ses semi-conducteurs.
Séoul s’est engagé à coopérer étroitement avec le secteur privé tout en menant une discussion avec Washington et Pékin qui peuvent être affectés par les mesures de rétorsion de l’archipel.
Dans ce contexte, le président Moon Jae-in recevra ce mercredi les chefs des 30 premiers groupes du pays afin de mieux y faire face.