Sur fond de restrictions japonaises sur les exportations vers la Corée du Sud de trois substances chimiques indispensables à la fabrication des semi-conducteurs, le Minjoo, le parti présidentiel, a décidé d’ajouter 300 milliards de wons, soit 226 millions d’euros, au projet d’additif budgétaire dont le montant s’élève actuellement à 6 700 milliards de wons (5,06 milliards d’euros).
Cette enveloppe devrait être versée de manière progressive en faveur du développement des technologies, de la production et de la commercialisation des produits en question. La formation au pouvoir a ajouté que si les camps d'en face proposaient des projets utiles pour surmonter les sanctions japonaises, il les refléterait dans le projet de budget supplémentaire.
De son côté, le Parti Liberté Corée (PLC), le premier parti de l'opposition, a fustigé le gouvernement pour avoir laissé la situation s’envenimer à ce point, à cause de sa « diplomatie d’amateurs », tout en appelant le Premier ministre et la ministre des Affaires étrangères à annuler leurs tournées à l’étranger.