En cette deuxième journée des questions au gouvernement, les différents partis ont mené des débats musclés autour des restrictions nippones sur les exportations de matériaux indispensables à la fabrication de puces électroniques et d’écrans plats et de la politique économique de l’administration Moon Jae-in donnant la priorité à l’augmentation des revenus.
Des députés du Minjoo, le parti au pouvoir, ont reproché au Japon de lier la question historique à celle de l’économie, tout en appelant le gouvernement à prendre des mesures préventives au cas où Tokyo impose des sanctions supplémentaires. Ils ont également proposé de profiter de cette occasion pour développer les technologies sud-coréennes nécessaires pour la production des matériaux en question.
En face, des élus du Parti Liberté Corée (PLC) ont critiqué l’obsession de l’administration Moon Jae-in pour les « fantômes du passé », qui détruit, selon lui, l’économie et qui est sur le point de déclencher une guerre commerciale avec le Japon. Un député du Bareun-Avenir, une formation de centre-droit, a également pointé du doigt la « diplomatie impuissante et laxiste » de l'exécutif.
Quant aux moyens destinés à relancer l’économie, le parti gouvernemental a plaidé pour l’adoption rapide du projet d’additif budgétaire et d’autres textes liés à la vie des citoyens. En revanche, le PLC et le Bareun-Avenir ont appelé à une modification radicale de l’actuelle politique du gouvernement axée sur l’augmentation des revenus.