Samsung Electronics a demandé à ses sous-traitants de s’approvisionner en matériaux et en composants « made in Japan » en quantité suffisante pour que la fabrication de ses smartphones et de ses produits électroménagers ne soit pas affectée pendant au moins trois mois. Et ce, jusqu’au 15 août au plus tard.
Ce plan d’urgence intervient alors que Tokyo a entamé sa procédure d’exclusion de la Corée du Sud de sa liste des pays pour lesquels les exportateurs nippons sont dispensés de demander une autorisation gouvernementale.
Une fois entrée en vigueur cette nouvelle mesure de représailles, éventuellement d’ici le 22 août prochain, le nombre d’articles soumis aux restrictions sur les exportations pourrait atteindre 857, contre trois actuellement.
Dans ce contexte, d’autres conglomérats sud-coréens tels que Hyundai Motors, LG et SK, s’activent eux-aussi à trouver des moyens pour faire face à ce scénario.