Le bureau présidentiel a affirmé que le prolongement de l’accord relatif au partage d’informations militaires entre la Corée du Sud et le Japon (GSOMIA), dont la validité arrive à échéance le mois prochain, n’était pas lié à l’évolution du conflit autour des restrictions nippones sur les exportations.
Cette explication intervient alors qu’hier, lors de la rencontre du président de la République et des chefs des cinq principaux partis politiques, Shim Sang-jung, la patronne du Parti de la justice, une formation minoritaire progressiste, a suggéré de remettre en question le renouvellement dudit accord. A ce propos, le conseiller à la sécurité nationale de la Cheongwadae, Chung Ui-yong, a répondu que l’exécutif envisageait, pour l’heure, de maintenir ce traité, mais qu’il pourrait revoir sa position selon l’évolution de la situation.
Selon un haut responsable de la Maison bleue, le gouvernement a pour position de base le maintien de l’accord, et la remarque du conseiller ne signifie pas que la proposition de la députée Shim est actuellement à l’étude.
De son côté, Washington a manifesté son soutien sans réserve pour le prolongement de cet accord militaire. D’après les informations relayées aujourd’hui par la Voix de l’Amérique (VOA), un responsable du département d’Etat américain a estimé que ce pacte constituait un outil important pour atteindre une dénucléarisation finale et complètement vérifiée de la Corée du Nord.