A l’issue du conseil des ministres convoqué d’urgence à la Cheongwadae, les ministres concernés, dont ceux des Finances et de l’Industrie, ont organisé une conférence de presse conjointe.
A cette occasion, Hong Nam-ki, ministre des Finances et vice-Premier ministre à l’économie, a fustigé le retrait de la Corée du Sud de la liste blanche du Japon, en avertissant que Séoul allait lui aussi entamer le processus pour faire de même.
Les membres du gouvernement ont ensuite expliqué que 159 produits stratégiques pourraient être impactés. Ainsi, l’exécutif va les désigner comme des « articles sous contrôle » afin d’assurer leur approvisionnement de manière stable, en leur accordant des privilèges lors de leur passage en douane et en les exemptant de certaines taxes.
A long terme, afin de diminuer la dépendance de l’industrie sud-coréenne vis-à-vis de Tokyo, Séoul envisage d’apporter des aides supplémentaires aux projets de développement et de recherche sur une centaine d’articles clés stratégiques.