Le gouvernement sud-coréen envisage d'étendre les zones à éviter lors d'un voyage au Japon, et ce afin de renforcer la sécurité de ses concitoyens qui se rendent dans l'archipel. C'est ce qu'a fait savoir hier le premier vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères lors d'une interview télévisée accordée à la KBS. Il a évoqué comme facteurs de risque la contamination radioactive et les manifestations anti-Séoul d'extrême-droite.
Cho Sei-young a ensuite souligné que son ministère était prêt à dialoguer avec Tokyo pour trouver une solution diplomatique dans le conflit commercial qui oppose les deux voisins. Quant au partage des frais de stationnement des GI's dans la péninsule, il a réaffirmé que les discussions bilatérales n’avaient pas encore été engagées pour fixer la facture à régler par Séoul.
Enfin, sur l'éventuel envoi de soldats du pays du Matin clair dans le détroit d'Ormuz, comme le demandent les Etats-Unis, l'officiel a répondu que cette zone servait de sorte d'oléoduc pour le pays, avant d'ajouter que le gouvernement devait donc protéger cette région.