Au Japon, certains médias continuent de mettre en avant que les sud-Coréens n’ont plus le droit d'exiger un dédommagement du travail forcé qu'ils ont subis par des entreprises nippones pendant la colonisation. Ils se réfèrent à l’article 14 du fameux traité de San Francisco, signé en 1951 entre l’Archipel et les pays alliés de la Seconde guerre mondiale. La clause a pour objet notamment la liquidation des problèmes nés de la guerre, dont entre autres les réparations.
Le ministère sud-coréen des Affaires étrangères a répondu à cet argument. Un de ses responsables a déclaré hier aux journalistes qu’il n’y avait pas de rapport entre l’article en question et le pays du Matin clair. Car celui-ci ne fait pas partie des vainqueurs de la guerre, et qu'il n’a par conséquent pas participé à la signature du traité.
Par ailleurs, la diplomatie sud-coréenne envisage de continuer sa campagne en vue de sensibiliser l’opinion publique mondiale à l’injustice des sanctions économiques de Tokyo contre Séoul.