A l’approche du G7, l’exécutif mobilise tous les moyens diplomatiques pour faire connaître l’illégitimité des mesures punitives de Tokyo contre Séoul.

Yun Kang-hyeon, vice-ministre adjoint aux affaires économiques du ministère des Affaires étrangères, a rencontré jeudi, heure locale, Menna Rawlings, directrice générale des enjeux mondiaux au ministère des Affaires étrangères à Londres.

Lors de l’entretien, Yun a fait part à son interlocutrice de la position de son gouvernement sur l’exclusion par le Japon de la Corée du Sud de sa « liste blanche » des pays partenaires privilégiés pour les exportations. Il l’a appelée à ne pas pencher pour les arguments de Tokyo. Rawlings a répondu qu’elle suivait de près l’évolution du dossier, et qu’elle garderait une position équilibrée.

Avant ce rendez-vous, le haut officiel sud-coréen a rencontré son homologue français à Paris. A cette occasion, il a souligné la nature injuste des mesures que Tokyo a prises en représailles suite au jugement rendu par la Cour suprême sud-coréenne dans le cadre d’un procès contre une grande entreprise japonaise intenté par cinq sud-Coréens victimes de travail forcé pendant la colonisation.

Par ailleurs, Yoon Soon-gu, vice-ministre adjoint aux affaires politiques, a fait de même à Rome lors d’un entretien avec un officiel italien de haut rang. Il devrait se rendre en Allemagne et au siège de l’UE pour expliquer la position de Séoul.

Le sommet du G7 se tiendra du 24 au 26 août prochain à Biarritz sous la présidence française. Y participera le Premier ministre japonais Shinzo Abe.