La confrontation entre la formation présidentielle et les partis d’opposition s’intensifie à l’approche de l'audition de confirmation du ministre de la Justice désigné.
Le Parti Liberté Corée (PLC), la première formation de l’opposition, a même créé une équipe spécialement dédiée à la vérification de la nomination de Cho Kuk à la tête de ce ministère. Il reproche entre autres à l’ancien conseiller présidentiel aux affaires civiles d’avoir souscrit un fonds de placement privé pour un montant de 7,4 milliards de wons, à savoir environ 5,5 millions d’euros, alors que cette somme est supérieure au patrimoine de tous les membres de sa famille. Parlant d’une « famille d’escrocs », Na Kyung-won, la présidente du groupe parlementaire du PLC, a exigé le retrait de sa nomination.
Sohn Hak-kyu du Bareun-Avenir a également demandé au président de la République de faire machine arrière afin de ne pas diviser l’opinion publique.
Quant au Minjoo, il a qualifié ces critiques d’« attaques personnelles » et de « violation de la vie privée de la famille » du candidat. Le parti au pouvoir maintient ainsi son objectif d’achever l’audition de confirmation d’ici le 29 août, conformément à la loi en vigueur.
Face aux soupçons qui pèsent sur lui, Cho Kuk s’est engagé à répondre à toutes les critiques et à élucider les faits durant son audition à l’Assemblée nationale.