Les Jeux olympiques de Tokyo s’ouvriront en juillet 2020. Avant même leur coup d’envoi, la Corée du Sud établira un camp d’entraînement de ses athlètes sur place. C’est un projet de son comité sportif et olympique national (KSOC). Un projet qui suscite l’inquiétude à l’égard de la sécurité alimentaire, par peur d’une contamination radioactive.

Concrètement, le comité envisage d’ouvrir le camp trois semaines avant les Jeux pour une durée de 40 jours. Les sportifs susceptibles de participer à la compétition devront alors s’entraîner dans des installations situées à Tokyo et dans la préfecture de Chiba.

Problème : le service de restauration. Car le KSOC projette de commencer à leur servir de la nourriture provenant de leur pays une semaine seulement avant l’ouverture des Jeux. De quoi amener le Minjoo, le parti au pouvoir, à lui demander de reconsidérer son projet.

Le comité n’avait pas installé de camp d’entraînement lors des JO de Rio en 2016 en raison du risque lié au virus Zika. Idem lors des Jeux de Pékin en 2008 vu la proximité géographique.