Le Premier ministre Lee Nak-yon a quant à lui affirmé qu’il serait souhaitable de reconsidérer la décision de ne pas reconduire son accord de partage de renseignements militaires (GSOMIA) avec le Japon, si celui-ci revenait, d’ici son expiration fin novembre, sur ses mesures de restrictions contre Séoul. Il a fait ces remarques hier devant la commission du budget de l'Assemblée nationale.
Selon le chef du gouvernement, Tokyo a décidé, sans aucun fondement, d’exclure la Corée du Sud de sa liste blanche, la qualifiant de « voisin non fiable pour la sécurité nationale ». Séoul s’est alors interrogé sur la nécessité de prolonger le pacte en question.
Toujours selon Lee, si le GSOMIA n’est pas renouvelé, les deux pays voisins retourneront à la situation d’avant sa conclusion, en novembre 2016. Dans ce cas-là, ils pourront partager les renseignements par le biais du traité du même type signé entre les deux nations et les Etats-Unis. Cet accord dit TISA, selon ses initiales anglaises, a été conclu en 2014.