Le jour de l'affrontement est arrivé. Près d’un mois après sa désignation par le président de la République au poste de ministre de la Justice, le candidat très controversé Cho Kuk répond aujourd’hui aux questions des députés sur plusieurs soupçons pesant sur ses proches.
Il sera notamment question du favoritisme dont sa fille aurait bénéficié lors des concours d’entrée à des universités prestigieuses et au cours de sa vie scolaire, ainsi que de la souscription d’une somme d’argent allant au-delà des moyens de sa famille à un fonds privé.
L’audition de confirmation a débuté, ce matin, à la commission parlementaire compétente. Une partie des 11 témoins convenus hier par les différents partis politiques y prendront part.
Le Minjoo, le parti au pouvoir, et les partis de l’opposition, en particulier le Parti Liberté Corée (PLC), la 2e formation, devraient se livrer à un bras de fer féroce.
Le PLC a averti qu’il allait mettre à jour des « actes criminels » de Cho et de sa famille, en déclarant que cette audition devrait sceller le retrait de sa candidature.
En face, le parti présidentiel envisage de prouver que la plupart des allégations sont manipulées, et d’expliquer l’exactitude des faits.
Quant à l’ancien conseiller de Moon Jae-in aux affaires civiles, il se dit prêt à s’expliquer, sincèrement, sur tous les soupçons.