Les partis politiques n’ont pas tardé à réagir à l’annonce du président de la République qui a nommé Cho Kuk au poste de ministre de la Justice. Cette décision divise les différentes formations.
D’abord, le Minjoo a mis en avant l’importance de la réforme du Parquet. Le parti au pouvoir a salué la nomination du professeur de droit à l’université nationale de Séoul qui a la volonté et l’expertise d’assurer jusqu’au bout la réforme du système judiciaire sud-coréen. Cet avis est également soutenu par le Parti de la justice. La petite formation de gauche a ainsi déclaré respecter l’engagement du chef de l’Etat.
En revanche, le Parti Liberté Corée (PLC) estime que cette confirmation va à l’encontre de l’opinion publique. Selon la patronne du groupe parlementaire de cette formation conservatrice, Na Kyung-won, il s’agit de l’affaire la plus malheureuse depuis l’établissement du régime constitutionnel du pays. Qualifiant d’inacceptable la décision du locataire de la Maison bleue, le Bareun-Avenir, autre parti d’opposition, a même parlé d’un recul du système démocratique.