C’est aujourd’hui que la Corée du Sud et les Etats-Unis commencent à renégocier les frais qu’ils devront respectivement assumer pour financer le maintien des 28 500 soldats américains dans le sud de la péninsule.
Ce premier round de discussions a lieu jusqu’à demain à Séoul. La délégation de Washington est conduite cette fois par James DeHart du département d’Etat, celle de Corée du Sud par celui qui a dirigé les derniers pourparlers, en attendant que son successeur soit nommé. Il s’agit de Chang Won-sam du ministère des Affaires étrangères. A partir du second round, il serait remplacé par l’ex-vice-ministre adjoint des Finances Chung Eun-bo, connu comme expert budgétaire.
En mars dernier, les deux alliés ont signé un accord sur la somme que Séoul devait verser cette année : 1 038,9 milliards de wons, un peu moins d’un milliard de dollars. Soit une hausse de 8,2 % par rapport à 2018. Ce pacte est valable seulement pour un an.
Jusqu’à présent, le pays du Matin clair prend en charge les coûts de la main-d’œuvre de ses ressortissants qui travaillent au sein des troupes US, les frais de construction d’infrastructures dans leurs bases, ou encore ceux liés à la logistique et au transport de ravitaillement. L’administration Trump pourrait lui demander désormais de financer aussi le déploiement dans la péninsule de l’arsenal stratégique américain.