Deux chasseurs sud-coréens F-15K ont brièvement survolé hier dans la matinée les Dokdo dans le cadre de la célébration de la création des forces armées du pays.
Ce vol a fait réagir le Japon, qui continue à revendiquer la souveraineté de ces îlots en mer de l’Est faisant partie du territoire sud-coréen. Ses ministères de la Défense et des Affaires étrangères ont respectivement convoqué hier l’attaché militaire et le chef de mission de l’ambassade de Corée du Sud à Tokyo. Ils leur ont exprimé leurs regrets, qualifiant ce vol en patrouille d’inadmissible.
Séoul a lui aussi annoncé qu’il y réagirait avec fermeté. Le ministère de la Défense a vigoureusement protesté contre la revendication territoriale répétée de Tokyo sur les Dokdo. Il a exhorté en même temps le gouvernement nippon à ne plus la réitérer.
Le ministère a alors évoqué le fait que les îlots étaient bel et bien une partie intégrante de la Corée du Sud, historiquement, géographiquement et selon les lois internationales. Il a ensuite ajouté que son armée réagirait fermement à toute tentative d’entacher la souveraineté sud-coréenne.