Le groupe consultatif visant à discuter de la réforme électorale et judiciaire a entamé ses activités cet après-midi. Il est composé des chefs de groupe parlementaire des trois partis au pouvoir comme de l'opposition et de trois députés issus de ces derniers.
Les enjeux à débattre sont notamment la redéfinition des droits d’enquête du Parquet et de la police et la mise en place d’une agence en charge de l’enquête et de la poursuite dans les affaires de corruption de hauts fonctionnaires indépendamment du ministère public. Ces deux textes sont relatifs au « fast track », ou « processus accéléré », et le second constitue le dossier clé des négociations.
Le débat s’annonce houleux. Le Minjoo, la formation présidentielle, souhaite à tout prix saisir cette occasion pour faire adopter le projet de loi. Une idée rejetée par le Parti Liberté Corée (PLC), le premier parti d’opposition. Il prétend que le Parquet devrait plutôt être indépendant de l’emprise du président afin de faire peau neuve. Pour lui, il suffit de répartir le droit d’enquête à la police et celui de la poursuite au Parquet afin de contenir le pouvoir de celui-ci.
Quant au Bareun-Avenir, un autre parti conservateur, il adhère à la création de l’agence en question mais revendique de lui accorder seulement le droit d’enquête.