A six mois des élections législatives prévues en avril 2020, les différents partis politiques se mettent à préparer le terrain. Chez le Minjoo, le parti au pouvoir, le député Pyo Chang-won a déclaré qu’il ne se présentera pas aux prochaines élections, afin d’assumer la responsabilité de « l’un des pires Parlements ».
Pyo, ancien policier, est entré au parti en 2015 sur la recommandation de Moon Jae-in, à l’époque patron de la formation, avant d’être élu, pour la première fois, lors des dernières législatives de 2016.
La semaine dernière, Rhee Cheol-hee, qui est aussi un député nouvellement élu, a également renoncé à sa candidature. Ces désistements sont considérés par le parti comme le signal du début d’un grand renouvellement au sein des élus.
Dans le camp d’en face, la direction du Parti Liberté Corée (PLC), le premier parti de l'opposition, a accordé des faveurs, lors de l’investiture des candidats, à plusieurs députés convoqués par la justice. Ils font l’objet d’une investigation du Parquet pour des affrontements physiques qui ont eu lieu en avril dernier, lorsque l’Assemblée nationale a désigné, comme textes à traiter dans le cadre du « fast track », ou processus accéléré, trois projets de loi controversés.
Cette décision a été publiquement critiquée par de nombreux membres du parti, qui s’opposent à la promotion de « suspects » dans le cadre de cette enquête.