Après le président du groupe parlementaire du Minjoo, la formation présidentielle, hier, c’est aujourd’hui au tour de son homologue du Parti Liberté Corée (PLC) de s’exprimer à la tribune de l’Assemblée nationale.
Na Kyung-won a commencé son allocution par attaquer le pouvoir. Pour la chef des députés du premier mouvement conservateur d’opposition, l’acte I du quinquennat Moon Jae-in est synonyme d’« années perdues ». Elle a tiré à boulets rouges particulièrement sur la nomination de son ex-ministre de la Justice Cho Kuk, qui selon elle est empêtré dans de multiples scandales d’irrégularités et de corruption.
La numéro deux du PLC s’est alors engagée à rétablir la justice en déposant des propositions de loi visant à éviter de telles affaires.
Elle s’en est aussi prise aux projets et propositions de loi sur les réformes judiciaire et électorale en vue, les qualifiant de « textes dictatoriaux ».
L’élue a appelé en même temps le gouvernement à revoir entièrement sa politique étrangère et sécuritaire. Selon elle, il est impératif de poursuivre les trois grands exercices militaires que Séoul menait conjointement avec Washington et de prolonger l’accord de partage de renseignements militaires (GSOMIA) avec Tokyo.