Cette année, la Corée du Sud se place au 19e rang mondial en matière de liberté sur Internet, ex aequo avec le Nigéria, l’Angola, la Tunisie et le Brésil. Elle gagne ainsi une place par rapport à 2018. C’est ce qui ressort d’un rapport annuel publié hier par l’ONG américaine Freedom House.
Au niveau des scores, les cinq pays ont tous obtenu 64 points sur 100. Ils sont ainsi considérés comme « partiellement libres », la deuxième des trois catégories dans lesquelles l’organisation a classé les 65 nations étudiées. Les deux autres regroupent les pays « libres » et « non libres ». Pour son classement, l’ONG a pris en compte trois critères : l'accès à Internet, la censure des contenus et les violations des droits des internautes. Le pays du Matin clair a affiché le plus mauvais score dans ce dernier indice, avec 19 points sur 40.
Selon Freedom House, au moment où elle a fait son enquête, les sud-Coréennes étaient fortement prises pour cibles sur les réseaux sociaux, notamment pour avoir soutenu les récents mouvements féministes.
C’est en Islande que l’on peut surfer le plus librement. Le pays arrive en tête du classement avec 95 points, devant l’Estonie et le Canada. A l’inverse, la Chine reste toujours en queue de peloton, comme le pays offrant le moins de liberté sur la toile.