Le patron du Parti Liberté Corée (PLC) a entamé hier une grève de la faim illimitée devant la Maison bleue, et ce pour protester contre les actions menées par l’administration de Moon Jae-in, les qualifiant d’« échec général ».
Les revendications de Hwang Kyo-ahn auprès du chef de l’Etat portent sur l’annulation de sa décision de ne pas reconduire l’accord d’échange de renseignements militaires (GSOMIA) avec le Japon et de retirer les réformes électorales et judiciaires auxquelles s’oppose sa formation. Il s’agit, entre autres, d’élire plus de députés à la proportionnelle et de créer une nouvelle agence indépendante chargée d’enquêter sur les corruptions et les irrégularités impliquant de hauts fonctionnaires.
Lors d’une conférence de presse, pendant laquelle Hwang a déclaré le début de son jeûne de contestation, le numéro un de la première force d’opposition a aussi montré sa détermination à innover et réformer le parti.
Malgré cela, sa grève n’est pas vue d’un bon œil, même par son propre camp. Le Minjoo, le parti au pouvoir, dénonce un « mouvement abusif », quant au Bareun-Avenir, la deuxième force d’opposition, une initiative visant à surmonter la crise de son leadership, en l’imputant au gouvernement de Moon Jae-in.
Pour rappel, l’ancien Premier ministre de Park Geun-hye s’est rasé la tête en septembre pour protester contre la nomination de Cho Kuk au poste de ministre de la Justice.