La proposition de loi sur la réforme électorale lancée en « fast track », ou processus accéléré, doit être transmise ce mercredi à l’Assemblée nationale. Dans ce contexte, le Minjoo, le parti au pouvoir, a reproché au Parti Liberté Corée (PLC), première formation d’opposition, de refuser un retour à la table des négociations.
Son président Lee Hae-chan a mis en avant la nécessité d’adopter cette réforme électorale avant le 17 décembre, date de l’inscription préalable des candidatures qui seront concernées par la nouvelle loi électorale. Parallèlement, Lee In-young, le patron du groupe de la formation présidentielle au Parlement, a fait pression sur le PLC, en évoquant la possibilité d’organiser un vote sans sa participation, conformément à la procédure liée à la loi parlementaire.
Le premier parti d’opposition a qualifié ces propos de chantage pour mettre à l’écart son parti. Elle a fait de l’abandon du « fast track » une condition préalable à toute nouvelle négociation. Hwang Kyo-ahn, le leader de l’opposition qui poursuit sa grève de la faim lancée il y a six jours à côté de la Maison bleue, a reçu la visite de son homologue du Minjoo. Venu dans l’espoir de discuter en tête-à-tête, Lee a finalement dû tourner les talons, faute de réponse.