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Politique

La course aux sièges parlementaires relègue au second plan les projets de loi directement liés à la vie quotidienne

Write: 2019-12-20 14:42:40Update: 2019-12-20 16:00:44

La course aux sièges parlementaires relègue au second plan les projets de loi directement liés à la vie quotidienne

Photo : KBS News

A l’Assemblée nationale, les députés assistent à un va-et-vient interminable au sujet de la réforme électorale. Que ce soit pour un accord provisoire ou une rupture finale des négociations, chaque formation politique met en avant une grande cause, comme la lutte contre le régionalisme ou le renforcement du scrutin proportionnel. En réalité, elles sont attachées à leurs propres intérêts, à savoir le nombre de sièges que la réforme leur permettra d’occuper dans un proche avenir.

Cette guerre des nerfs continue à opposer le Minjoo, le parti au pouvoir, aux quatre autres formations minoritaires qui ont, pourtant, constitué avec lui le corps consultatif dit « 4+1 » pour faire voter la réforme électorale. Faute de trouver un terrain d’entente, les cinq partis ne cessent de se rejeter la responsabilité du blocage. Et dans cet imbroglio, la date limite pour les inscriptions préliminaires des candidats aux prochaines législatives, qui auront lieu le 15 avril prochain, est déjà passée.

La formation au pouvoir, consciente des vives critiques à son égard, a proposé un vote dit « One Point », consistant à faire passer, en premier lieu, environ 220 projets de loi liés à l’économie et à la vie quotidienne des habitants. En réponse, le Parti Liberté Corée (PLC), la première force de l’opposition, s’est dit prêt à s’y engager à condition que le Minjoo présente ses excuses concernant le vote « à la sauvette » du projet de budget 2020, et qu’il promette de ne plus reproduire un tel acte.

Dans cette confusion générale, le Parlement n’arrive toujours pas à approuver 22 projets annexes à la loi de finances 2020. Autrement dit, l’administration Moon, qui a validé son budget de l’année prochaine, ne sait pas encore comment elle va le financer. La guerre d’usure entre les partis rivaux empêche de fixer les dates de la session extraordinaire, en décembre, à l’Assemblée nationale.

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