L’armée sud-coréenne mène, aujourd’hui, sa deuxième manœuvre militaire de l’année pour la défense des îlots de Dokdo. Il s’agit d’un exercice militaire régulier biannuel. Situées en mer de l’Est, ces petites îles font l’objet de revendication territoriale de la part du Japon.
L’ampleur de la manœuvre est, cette fois-ci, considérablement réduite par rapport au premier exercice, qui a eu lieu en août dernier. En effet, les tensions entre la Corée du Sud et le Japon étaient, à l’époque, à leur apogée, sur fond de restrictions sur les exportations nippones vers la péninsule. Les opérations étaient, de fait, d’une ampleur sans précédent, et se sont déroulées pendant deux jours, mobilisant la police maritime et le destroyer Sejong le Grand, équipé du système de combat Aegis.
Mais le vent a tourné depuis et le dialogue entre les deux voisins sur ce dossier sensible est actuellement en cours. Le président sud-coréen Moon Jae-in et le Premier ministre japonais Shinzo Abe sont convenus, mardi, lors d’un entretien en tête-tête, d’améliorer leurs relations bilatérales, en marge du sommet trilatéral avec la Chine. Dans ce contexte, la police maritime n’est pas mobilisée et l’exercice ne s’étend que sur une seule journée. Par ailleurs, en raison des conditions météorologiques défavorables, l’événement se déroule en forme de simulation, et non sur le terrain.
Cependant, Tokyo ayant toujours vivement protesté contre ces opérations de défense, il y a de fortes chances qu’il renouvelle sa contestation après cette manœuvre.