L’audition de confirmation du futur Premier ministre, Chung Sye-kyun, se poursuit aujourd’hui. Si elle s’est concentrée, la veille, sur des soupçons pesant sur sa personne, elle a porté ce matin sur son point de vue concernant les politiques menées par le gouvernement.
Chung a jugé le bilan de l’administration Moon de « plus ou moins positif ». A propos des relations intercoréennes, il a réfuté le fait que Séoul mendie la paix à Pyongyang, se voulant plutôt rassurant par rapport à la précédente administration.
À propos de l’adoption des projets de loi en « fast track », initiée par le Minjoo, le parti présidentiel, avec quatre formations minoritaires de l’opposition, le chef du gouvernement désigné a affirmé que la loi sur l’Assemblée nationale aménagée en 2012 était un problème colossal et à l’origine du désordre au Parlement.
Cet après-midi, des témoins sont entendus par la commission ad hoc en charge de l’audition. Les députés de l’opposition les questionneront sur les soupçons liés à la déclaration de patrimoine de Chung. Ils devraient également fustiger que la nomination d’un ex-président de l’Assemblée nationale au poste de Premier ministre risque de porter atteinte au principe de séparation des pouvoirs.
Un rapport devrait être entériné à l'issue de l’audition, mais cela ne s’annonce pas si simple, face à l’opposition féroce de la première force conservatrice, le Parti Liberté Corée (PLC). La nomination de Chung devrait être votée lors de la session plénière du Parlement qui s’ouvrira demain.