Le directeur général de l’Asie-Pacifique au ministère sud-coréen des Affaires étrangères, Kim Jung-han, et son homologue japonais, Shigeki Takizaki, se retrouveront demain à Séoul. Il s’agira de leur première rencontre en trois mois.
Leurs discussions porteront sur les contentieux bilatéraux persistants, en particulier l’épineux dossier du dédommagement des sud-Coréens qui ont été forcés de travailler dans des usines d’entreprises japonaises durant l’occupation nippone jusqu’à la fin de la Seconde guerre mondiale.
La Corée du Sud demande de trouver une solution dans la mesure où le verdict de sa Justice sera respecté. Pour sa part, le Japon met en avant que la question de ces travailleurs a été résolue par la signature du traité de 1965, qui rétablissait les relations diplomatiques entre les deux pays.
Pour rappel, la Cour suprême sud-coréenne a ordonné, en octobre puis en novembre 2018, aux firmes japonaises ayant exploité les travailleurs sud-coréens de les indemniser. Elle considérait alors que les plaintes de ces victimes du travail forcé ne tombaient pas sous le coup de l’accord de 1965.
La question est de savoir si les prochaines consultations produiront des avancées sur ce dossier.