A un peu plus de deux mois des législatives, qui auront lieu le 15 avril, les partis politiques continuent de recruter des experts de différents domaines afin qu’ils les représentent en tant que candidats au prochain scrutin.
Aujourd’hui, le Minjoo, le parti au pouvoir, a fait état d’une liste composée de 20 personnes. Les deux derniers sont Lee Kyong-soo, scientifique spécialisé dans la fusion nucléaire, dont la renommée est internationale, et l’ancien juge Choi Ki-sang.
Pour sa part, le Parti Liberté Corée (PLC), la première force de l’opposition, a annoncé avoir lui aussi accueilli quatre nouvelles personnes, dont Thae Yong-ho. Cet ancien numéro deux de la représentation nord-coréenne au Royaume-Uni a fait défection au Sud en 2016. Dans une conférence de presse, l’ancien diplomate a déclaré qu’il « se donnerait corps et âme afin d’établir une République de Corée réunifiée ». Il a en même temps annoncé qu’il se présenterait dans une circonscription, et non à la proportionnelle.
Du côté des autres petites formations d’opposition, trois d’entre elles dont le Bareun-Avenir ont tenu aujourd’hui une première réunion en vue de discuter de leur fusion dans l’optique du scrutin d’avril.
Quant à Ahn Cheol-soo, candidat malheureux à la présidentielle de 2017, il continue de préparer la création d’un nouveau mouvement, baptisé pour le moment le Parti populaire.