En visite à Genève pour prendre part à la session annuelle du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, la ministre sud-coréenne des Affaires étrangères s’est aussi exprimée sur l’épidémie du nouveau coronavirus.
Kang Kyung-wha a fait part de sa profonde préoccupation face à toutes les formes de stigmatisation et de discrimination à l'égard des Etats frappés par le virus et de leurs ressortissants. Elle a aussi mis en garde les pays qui refusent l’entrée de voyageurs sur leur territoire.
La chef de la diplomatie a aussi expliqué que son pays avait rehaussé au plus haut degré son niveau d’alerte concernant la maladie, qu’il faisait de son mieux pour contenir sa propagation et qu’il continuait à travailler en étroite coopération avec les autres nations touchées par la crise.
Sur un autre sujet, Kang a également souligné la nécessité de combattre les violences sexuelles dans les zones de conflit, qui, selon elle, sont toujours utilisées comme stratégie de guerre. A ce propos, elle a plaidé pour une approche centrée sur les victimes et les survivantes.
La ministre est d’emblée revenue sur le dossier des esclaves sexuelles de l’armée impériale nippone, dites « femmes de réconfort » ou « wianbu » en coréen, pendant la Seconde guerre mondiale. « Leur calvaire ne devrait jamais être oublié », a-t-elle dit. Avant de faire valoir que son pays poursuivait ses efforts afin que ces wianbu puissent recouvrer leur dignité et leur honneur.