Conformément aux instructions du président de la République, le gouvernement lance ses concertations avec les pays qui limitent l’entrée des sud-Coréens sur leur territoire, dans le sillage de l’épidémie du Covid-19.
Pour rappel, Moon Jae-in a demandé, hier, à son équipe de se renseigner auprès de ces nations sur la possibilité d’accorder une exception de leur mesure de restriction aux entrepreneurs venant de Corée du Sud.
D’après un haut responsable du ministère des Affaires étrangères, Séoul compte contacter, pour l’heure, ses principaux partenaires économiques, soit une vingtaine d’Etats. Parmi eux, la Chine, le Vietnam ou encore l’Inde, pour n’en citer que quelques uns.
Au Vietnam, l’entreprise sud-coréenne Samsung Display doit envoyer pas moins de 700 employés dans son usine qui y est implantée. Son entité locale et le gouvernement sud-coréen travaillent main dans la main pour tenter de persuader le pouvoir vietnamien de ne plus placer en confinement au moins le personnel lié à ce projet.
Le pays du Matin clair envisage aussi de se concerter avec le Japon, qui a durci lundi ses mesures de restrictions à l’égard des voyageurs venant du sud de la péninsule coréenne.
Quant aux Etats-Unis, aucune mesure du genre n’a encore été prise. Séoul mènera tout de même des consultations « dissuasives » avec l’administration Trump.
Le ministère a annoncé qu’à ce jour, trois à quatre pays ont accepté d’autoriser l’entrée des sud-Coréens qui se rendraient dans leur pays uniquement dans le cadre d'activités économiques. L’un d’entre eux a posé une condition, selon laquelle ces entrepreneurs devront remplir un questionnaire sur leur état de santé. Ils sont aussi obligés de vérifier la température corporelle pendant 14 jours et en informer les autorités locales compétentes.