La Corée du Sud est en pleine transition politique, alors qu’elle organise dans un mois ses législatives. Kim Chong-in, ancien chef du Minjoo, le parti présidentiel, vient d’afficher sa décision de ne pas rejoindre le Parti du Futur Unifié (PFU), la première force de l'opposition, sans pouvoir exercer aucun pouvoir en tant que co-président du comité de préparation du scrutin.
Face à cette annonce, le patron du PFU, Hwang Kyo-ahn, a exprimé sa volonté de faire cavalier seul, dans le but de mettre fin au conflit interne qui résulte de l’investiture des candidats de sa formation aux prochaines élections.
De son côté, le Minjoo continue d’accueillir des formations mineures, à commencer par le Parti vert et celui du revenu de base. En revanche, les partisans du Parti pour la vie du peuple sont divisés en deux factions face à l’idée de rejoindre le mouvement satellitaire du camp au pouvoir.
La formation présidentielle attend actuellement sa réponse et celle du Parti de la justice, afin de mettre sur pied une plateforme destinée à rassembler, d’ici mercredi, ce nouveau mouvement de centre-gauche.