Comme prévu, les négociateurs sud-coréens et américains se sont retrouvés hier, à Los Angeles afin de tenter d’arracher un accord sur les coûts à partager cette année pour la présence des troupes US dans le sud de la péninsule. Leurs discussions, les premières en deux mois, doivent être menées en principe jusqu’à aujourd’hui.
La délégation de Séoul vise toujours un aboutissement complet des tractations. Dans le cas contraire, elle préfère discuter d’abord de la couverture des salaires des 9 000 employés locaux qui travaillent dans différentes bases militaires américaines en Corée du Sud. Le temps presse, car l’administration Trump les a prévenus qu’ils seraient temporairement mis en congé non rémunéré le 1er avril, si les pourparlers n’aboutissent pas avant cette date.
De leur côté, les négociateurs américains campent toujours sur leur position et continuent à demander de fixer d’un seul coup l’ensemble des frais.
Les chefs des délégations des deux alliés, le sud-Coréen Jeong Eun-bo et l’Américain James DeHart, cherchent à trouver un terrain d’entente.
Pour rappel, en 2019, le gouvernement sud-coréen a assumé 1 038,9 milliards de wons, environ 762 millions d'euros. Séoul est d'accord pour une augmentation de l’ordre de 10 % cette année alors que Washington persiste à réclamer un montant cinq fois plus élevé.