L’attente se prolonge. Plusieurs sources au gouvernement sud-coréen ont récemment laissé entendre que Séoul et Washington étaient parvenus à un accord provisoire pour finaliser leurs négociations sur le financement du stationnement des soldats américains dans le sud de la péninsule. Un responsable du ministère des Affaires étrangères l’a formellement démenti hier. Selon lui, malgré des concertations de haut niveau, les deux parties n’ont pas encore trouvé de terrain d’entente. Le ministère tâcherait cependant de conclure un accord le plus tôt possible.
Les négociations bilatérales auraient eu des avancées importantes durant le week-end dernier, mais elles n’ont pas pu aboutir à cause de dernières divergences. La principale pierre d’achoppement était le montant des coûts que la Corée du Sud doit prendre en charge. La cheffe de la diplomatie, Kang Kyung-wha, en a d'ailleurs discuté au téléphone avec son homologue américain, Mike Pompeo, mais cela n’a semble-t-il pas suffi à débloquer la situation.
Par ailleurs, la Cheongwadae s’était déjà montrée prudente mercredi dernier. Et elle a fait savoir, hier, que le dossier avait été étudié lors d'une réunion du Conseil de sécurité nationale (NSC) présidé par le conseiller présidentiel à la sécurité nationale, Chung Eui-yong, afin de boucler définitivement les négociations.
De l’autre côté du Pacifique, le sous-secrétaire d’État américain chargé des affaires politiques et militaires a déclaré que les deux alliés n’avaient aucunement achevé leurs négociations sur leurs contributions financières respectives à la présence des GI’s dans le pays du Matin clair. Clarke Cooper a souligné à plusieurs reprises l’importance d’un accord basé sur « l’impartialité » et « l’intérêt mutuel ». Ce serait une façon de faire pression sur la Corée du Sud de sorte qu’elle assure une partie encore plus importante.