Au Parlement, la session extraordinaire prend fin aujourd’hui. Le chef du groupe parlementaire du Minjoo, le parti au pouvoir, Kim Tae-nyeon, et son homologue du Parti du Futur Unifié (PFU), la première force d’opposition, Joo Ho-young, se sont mis d’accord pour organiser, le 20 mai prochain, la dernière session plénière de la 20e législature.
L'occasion pour les députés de voter quelques textes d’actualités : le projet de révision de la loi relative à l’assurance-chômage proposé dans le but de faire face au marché du travail en pleine tempête du COVID-19 ; celui visant à promouvoir l’embauche des demandeurs d’emploi ; le texte de prévention sur les affaires d'exploitation sexuelle numérique comme celle du « Nth Room » commise sur l'application de messagerie Telegram.
Une pomme de discorde existait toujours cependant. Il s’agit du projet de loi destiné à faire toute la lumière sur l’affaire dite de « l’Etablissement de l’assistance publique pour les frères », à Busan, où les droits de l’Homme ont été systématiquement bafoués par le régime dictatorial dans les années 1970 et 1980, faisant des centaines de morts. Finalement, le texte devrait être voté sans la controverse la plus brulente, à savoir l’indemnisation des victimes.
Le Minjoo souhaite un vote rapide dit « One Point », consistant à faire passer en bloc tous les projets essentiels, tandis que le PFU préfère traiter les dossiers « à la vitesse normale ». En raison de cette divergence, on ne sait pas encore ce qui se passera après le 20 mai dans l’Hémicycle.