Selon le président de la République, l’esprit du mouvement populaire pour la démocratisation du 18 mai 1980 à Gwangju doit être reflété dans le préambule de la Constitution, en cas de révision de cette dernière. C’est ce que qu'il a affirmé, hier, dans une émission diffusée à l’occasion du 40e anniversaire de ce soulèvement sur la chaîne MBC.
Dans le projet de révision de la Constitution déposé en 2018, Moon Jae-in avait déjà proposé d’élargir l’esprit de résistance marqué dans la Constitution en faisant explicitement référence au soulèvement de BuMa, en 1979, et aux manifestations démocratiques de juin, en 1987. Cependant, la Maison bleue a fait savoir qu’elle n’avait pas l’intention de relancer la discussion sur la révision constitutionnelle.
Le locataire de la Cheongwadae a également réaffirmé sa volonté de faire toute la lumière sur celui qui a donné l'ordre d'ouvrir le feu sur les manifestants du soulèvement de Gwangju. Selon lui, ce travail ne vise pas simplement à condamner l’auteur du massacre, mais il constitue surtout une condition préalable pour se diriger vers la réconciliation et la cohésion sociale. Le gouvernement a ainsi promis d’apporter tout son soutien à la « Commission de vérité du 18 mai ».