A l’occasion du 40e anniversaire du mouvement démocratique du 18 mai, le président de la République, Moon Jae-in, a réaffirmé sa volonté d’aller jusqu'au bout de la vérité. Des voix s’élèvent également au sein des partis politiques, qu’ils soient affiliés au pouvoir ou à l'opposition, pour réclamer la vérité sur le massacre de civils qui a eu lieu au printemps 1980 à Gwangju, dans le sud-ouest de la péninsule.
Pourtant, l'ancien dictateur Chun Doo-hwan refuse toujours de s'excuser. Un de ses anciens secrétaires a nié la responsabilité de l’ex-occupant de la Cheongwadae, accusé à plusieurs reprises d’avoir ordonné aux soldats de mitrailler des civils. Interrogé hier par l'agence de presse Yonhap, Min Jeong-gi a rappelé que Chun a déjà fourni toutes les explications liées au soulèvement de Gwangju dans ses mémoires, publiés en avril 2017. Selon ce dernier, il n’y a aucune raison de lui demander des excuses car il n’a pas donné l'ordre d'ouvrir le feu sur la population.