Les deux principaux partis de l’Assemblée nationale se sont mis d’accord, hier, pour voter ce mercredi, en séance plénière, une révision de la loi contentieuse sur ce que l’on pourrait appeler « la liquidation du passé ». Une législation lourde de sens. Elle a été établie en 2005 afin de faire la lumière sur les vérités cachées par l’exercice anti-démocratique et anti-humanitaire des pouvoirs publics depuis la libération du pays du joug colonial japonais en 1945.
L’accord est intervenu après que le Minjoo, le parti présidentiel, ait accepté la revendication du Parti du Futur Unifié (PFU), la première force de l’opposition. Celle-ci avait demandé de retirer du texte révisé une phrase qui restait une pomme de discorde. Il s’agit d’obliger le gouvernement à rechercher des moyens appropriés d’indemniser les victimes du dit exercice.
Demain, les députés devront également adopter une centaine de projets ou propositions de loi directement liés à la vie quotidienne des sud-Coréens, dont un sur la lutte contre l’épidémie du nouveau coronavirus.
Pour rappel, cette séance plénière sera la dernière de la législature sortante qui prendra fin le 29 mai.