Un mois et demi après les législatives, l’Assemblée nationale débutera le 30 mai sa nouvelle législature, la 21e. Avant même son ouverture, la guerre des nerfs est lancée entre les deux principaux partis, le Minjoo, au pouvoir, et le Parti du Futur Unifié (PFU), la première force de l’opposition.
L’enjeu principal est de se partager les postes de présidents des 18 commissions permanentes. Les deux camps sont parvenus à un accord de principe, selon lequel le Minjoo en présidera 11 et le PFU sept. Problème : ils convoitent tous deux la tête des deux commissions jugées clés, à savoir celle sur les comptes publics et l’autre sur la législation et les affaires juridiques. A ce stade, aucun compromis n’a été trouvé.
La formation présidentielle, qui dispose de 177 sièges dans l’Hémicycle, insiste sur la nécessité de prendre les deux fauteuils pour accomplir son rôle de premier parti. Quant au PFU, il veut se poser en contrepoids du pouvoir exécutif. En tout état de cause, la composition de ces commissions doit être achevée d’ici le 8 juin, selon la loi concernée.
Dans ce contexte, les patrons des deux groupes parlementaires se sont retrouvés hier et se sont engagés à faire des efforts pour ouvrir, le 5 juin, la première séance plénière.